
10 signes que tu as besoin de souffler : quand ton corps tire la sonnette d’alarme
Il y a des matins où le réveil sonne… et où tu sens que quelque chose cloche. Les yeux piquent et le café ressemble à une perfusion plutôt qu’à un moment de réconfort comme celui que l’on boit en vacances. Tu avances, mais l’élan n’y est plus.
Ces moments-là, on les met souvent sur le compte d’une “mauvaise nuit” ou d’une “période chargée”. Mais parfois, ils sont le signe discret que l’on dépasse la ligne invisible entre le bon rythme et le surmenage.
Ici, pas de leçon. Juste dix signaux simples à reconnaître. Parce que, comme en montagne, savoir lire les signes avant la tempête change tout, c’est ce qui fait la différence entre subir le chemin et continuer à avancer.
1. Comprendre quand il est temps de ralentir
Pourquoi écouter les signaux faibles ?
Ton corps est un meilleur indicateur que n’importe quelle appli santé. Cependant ils ne parlent pas en notifications, mais en sensations et on commence à oublier ces sensations au détriment des notifications justement.
Pensées qui tournent en boucle, envie de rien, prêt à exploser à tout moment, lourdeur dans les jambes... Les ignorer, c’est comme ignorer un panneau “col fermé” en plein hiver… On peut tenter, mais c’est rarement une bonne idée.
Le danger de “tenir encore un peu”
On nous a appris à valoriser la résistance. À encaisser, à serrer les dents, à “faire avec”. Comme si tenir était une preuve de force... Mais la vie n’est pas un sprint mais bien un marathon. Et lors d’un marathon, on a… des ravitaillements. Et je ne parle pas de vacances avec un programme surchargé et une liste de trucs à faire plus haute que l’Everest, je parle de vraies vacances, déconnexion totale et temps pour soi.
Parce qu’au fond, il vaut mieux s’arrêter 15 jours à 35 ans que tout arrêter à 55.

2. 10 signes de stress ou que tu as besoin de repos
La fatigue persistante
Tu dors, mais tu te réveilles fatigué·e. Comme si ton corps ne se rechargeais pas.
Ce que ça veut dire : quand on est stressé ou qu’on manque de sommeil réparateur, le corps reste en “alerte”. Même si tu dors, la phase de sommeil profond (celle où on récupère vraiment) est perturbée. Résultat : tu te réveilles sans énergie, comme si la batterie ne chargeait plus.
Ce que tu peux faire aujourd’hui : 15 minutes de marche lente, sans téléphone, juste pour dérouler tes pas et laisser ton esprit s’aérer.
Pourquoi ça aide : une marche lente de 15 minutes relance la circulation, stimule la dopamine et réduit le cortisol (hormone du stress). Le mouvement doux dit au corps : “on peut passer en mode récupération”. Même une courte sortie augmente la vigilance et l’humeur.
Irritabilité inhabituelle
Tout t’agace : le bruit du clavier de ton collègue, la tasse mal posée dans l’évier, le type qui marche trop lentement devant toi dans la rue (alors que c’est peut-être lui qui a raison ici).
Ce que ça veut dire : le stress réduit le “coussin émotionnel”. Le cerveau limbique (siège des émotions) prend le dessus, et ton cortex préfrontal (la partie rationnelle) a moins de ressources. Du coup, le moindre bruit ou détail devient insupportable.
Ce que tu peux faire aujourd'hui : méditer régulièrement.
Pourquoi ça aide : la méditation entraîne le cerveau à observer ses pensées sans s’y accrocher. En pratiquant régulièrement, tu renforces la zone qui régule les émotions (cortex préfrontal) et tu calmes l’amygdale (zone de l’alerte). Résultat : plus de recul, plus de tolérance.
Les troubles du sommeil
Tu tournes dans ton lit comme un randonneur qui cherche la bonne position dans son duvet.
Ce que ça veut dire : le système nerveux autonome reste activé, comme si tu devais fuir un danger, même au lit. Résultat : endormissement long, réveils fréquents, sommeil léger.
Ce que tu peux faire aujourd'hui : remplacer l’écran par 10 pages d’un livre avant de dormir.
Pourquoi ça aide : remplace l'écran par les pages d'un livre. Les écrans bleus bloquent la mélatonine (hormone du sommeil). Lire quelques pages d’un livre ou écrire dans un carnet aide à “débrancher” le cerveau, recrée un rituel de transition et favorise l’endormissement naturel.
Perte de concentration
Tu oublies ce que tu voulais dire au milieu d’une phrase. Tu lis trois fois le même paragraphe sans le comprendre.
Ce que ça veut dire : ton cerveau est surchargé, il n’arrive plus à traiter les informations correctement. Trop de sollicitations et pas assez de récupérations saturent l’hippocampe (mémoire de travail). Tu lis, mais rien ne rentre ; tu parles, mais tu perds le fil.
Ce que tu peux faire aujourd'hui : essaye de fractionner ta journée : 25 minutes de travail, de production puis 5 minutes debout.
Pourquoi ça aide : fractionner le travail redonne de l’oxygène au cerveau et relance l’attention. Les micro-pauses évitent la fatigue cognitive et augmentent la productivité sur la durée.
Tensions physiques
Nuque raide, mâchoires serrées, trapèzes tendus.
Ce que ça veut dire : Le stress se stocke dans les muscles. La nuque, la mâchoire, les trapèzes se contractent inconsciemment, comme si tu portais une armure en permanence.
Ce que tu peux faire aujourd'hui : Lever les bras en l’air, inspirer profondément, et relâcher tout d’un coup (oui, ça fait un peu bizarre, mais c’est terriblement efficace).
Pourquoi ça aide : Ces trois gestes ensemble activent le système parasympathique (celui qui détend). C’est une mini “reset” nerveuse : les tensions se libèrent et tu respires mieux.
Perte d’envie
Même ce qui te faisait vibrer te laisse indifférent·e.
Ce que ça veut dire : Quand tu es épuisé·e, le cerveau passe en mode “survie” et coupe les envies secondaires. Même ce que tu aimais paraît fade. C’est un signal d’épuisement émotionnel.
Ce que tu peux faire aujourd'hui : Programmer une micro-aventure cette semaine : un nouveau café, un chemin jamais pris, une sortie sans but précis pendant au moins 2 heures.
Pourquoi ça aide : Les “micro-aventures” (sortir de ta routine, tester une nouveauté) stimulent la dopamine, hormone de la motivation. Même une petite découverte réactive le plaisir et redonne un peu d’élan.
L’isolement social
Tu refuses les invitations “parce que t’es fatigué·e”, et tu finis par ne plus voir personne.
Ce que ça veut dire : La fatigue et le stress poussent à l’isolement, mais ça crée un cercle vicieux. Car les contacts sociaux positifs libèrent de l’ocytocine, qui apaise et recharge.
Ce que tu peux faire aujourd'hui : Appeler une personne que tu aimes bien… juste pour lui dire bonjour ou accepter la prochaine proposition.
Pourquoi ça aide : Appeler un proche ou accepter une sortie, même courte, nourrit ton besoin de lien. Le soutien social est un des plus puissants “tampons” naturels contre le stress chronique.
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Le surmenage émotionnel
Tout te touche, dans le bon comme dans le mauvais sens. Une remarque te touche, une musique te bouleverse, un petit contretemps t’énerve plus que d’habitude.
Ce que ça veut dire : Ton système émotionnel est à fleur de peau. Tu pleures facilement, tu réagis fort, car tes “réservoirs intérieurs” sont trop bas.
Ce que tu peux faire aujourd'hui : Ecrire trois lignes par jour sur ce qui t’a marqué, tu peux même essayer d’analyser ces informations (avec un.e psy ?) mais déjà écris-les !
Pourquoi ça aide : Écrire chaque jour quelques lignes agit comme une soupape : tu externalises tes émotions, tu les ranges un peu. Le journaling aide à donner du sens, à calmer l’intensité et parfois à repérer des schémas répétitifs.
Une sensation d’oppression physique
Comme si un sac trop lourd te compressait la poitrine. Tu peux même faire une crise de panique.
Ce que ça veut dire : Le stress active le système sympathique (adrénaline, respiration rapide, cœur qui s’emballe). Parfois, ça devient une vraie attaque de panique avec sensation d’étouffer.
Ce que tu peux faire aujourd'hui : Trouver un thérapeute qui te correspond (sophrologie, psychologie, hypnose...). Et si tu n’as pas envie d’y aller, peut-être qu’un peu de sport, de la sophrologie ou de la méditation peuvent vous aider.
Pourquoi ça aide : La respiration profonde, la sophrologie ou le sport activent le parasympathique (le frein naturel). Consulter un psy permet aussi d’apprendre des outils concrets (respiration carrée, relaxation musculaire, exposition douce).
Moins de créativité
Tu n'as plus d’idées… que ce soit au travail ou pour faire ta liste de courses ou trouver l’activité qui te plaira ce week-end.
Ce que ça veut dire : La créativité demande de la flexibilité mentale. Mais le stress enferme le cerveau dans des boucles “survie” (répéter toujours les mêmes idées).
Ce que tu peux faire aujourd'hui : déconnecter 1 week-end complet minimum, et au mieux loin de chez toi. Aller voir des amis, ta famille, partir marcher en montagne…
Pourquoi ça aide : Se déconnecter un week-end, changer de décor, couper les écrans : ton cerveau bascule en mode “réseau par défaut”. Et bonne nouvelle, c’est ce mode qui génère les idées nouvelles, souvent quand on marche, qu’on voyage ou qu’on rêve éveillé.
Conclusion | Le souffle de Basalte dans ta vie
Ralentir n’est pas un luxe, c’est une condition pour continuer d’avancer.
On traverse tous ces moments où l’élan s’essouffle et où les signaux s’accumulent. Les écouter, ce n’est pas échouer. C’est au contraire un acte de courage : tendre l’oreille à ce souffle intérieur.
Quand la vie quotidienne nous entraîne dans une course sans pause, la marche, les ami·e·s, les aventures, la montagne… rappellent l’essentiel : se reconnecter à son corps et simplement respirer.
Basalte est né de cette conviction simple : marcher, c’est déjà revenir à soi. Qu’il s’agisse d’un trek au Népal ou d’une balade au coin de ta rue, chaque pas peut être une respiration.
Nos voyages ne sont pas des performances, mais des espaces pour souffler. Marcher seul·e, c’est retrouver le silence qui apaise. Marcher en groupe, c’est apprendre à s’accorder aux autres et écrire ensemble une histoire.
Au fond, ce qui reste d’un chemin, ce n’est pas seulement le paysage traversé. C’est ce que tu ramènes avec toi : une autre façon de voir le monde, plus douce, plus humaine, à hauteur d’âme.
Alors si ton corps te murmure “stop”, écoute-le. C’est souvent le signe qu’il est temps de lever le nez du sol et de retrouver le goût d’avancer autrement.
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Les quelques kilomètres en plus
La marche n’est pas qu’un effort physique, c’est une manière de se reconnecter. Si tu as senti en lisant cet article que tu avais besoin de ralentir, note cette phrase quelque part :
“Je prends le temps d’être là, pas d’aller vite.”
Et souviens-toi : ce sont souvent ces petits ajustements qui changent la façon dont on avance au quotidien.
Si tu sens que tu souhaites continuer d’explorer ce sujet, on te conseille un peu de lecture :
- Le livre ‘Imparfaits, libres et heureux’ de Christophe André, une approche simple et humaine sur la gestion des émotions, les ruminations et le lâcher-prise.
- Le livre ‘La sérénité de l’instant de Thich Nhat Hanh, un maître vietnamien qui parle de la simplicité de la respiration, de la marche, et de comment revenir à soi.
- Le livre de Marc de Smedt, ‘Éloge du silence’, un petit livre méditatif sur le silence comme ressource, qui fait écho à la marche et aux retraites.
- Le Podcast “Métamorphose” dans lequel tu trouveras beaucoup d’intervenants autour du lien corps-esprit (psy, philosophes, thérapeutes).
- Un guide complet de l’Inserm pour mieux comprendre son sommeil : https://www.inserm.fr/dossier/sommeil/
- Découvre pourquoi marcher seul·e peut tout changer (futur lien vers notre article).
Chez Basalte, on aime beaucoup la méditation et les applications Petit bambou ou Insight Timer quand on se retrouve loin des montagnes pendant une trop longue période donc n’hésite pas à regarder si ça pourrait t’aider aussi.
Enfin, si tu sens que c’est le bon moment, on peut t’accompagner. Nos treks sont pensés comme des respirations grandeur nature : l’occasion de marcher à ton rythme, de retrouver ton souffle et repartir plus léger.ère. Nous proposons même un itinéraire ponctué de méditations guidées par un moine bouddhiste, dans les montagnes népalaises.

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